Chroniques des luttes urbaines

Le contexte politique national et international peut pousser au fatalisme et faire perdre espoir en notre capacité d’agir. Pour nourrir nos imaginaires et réinspirer l’action collective, rappelons-nous des luttes urbaines qui ont marché. Ici seront présentés des projets qui, à travers le monde, émergent de mobilisations citoyennes et participent à produire des villes plus habitables où les habitant.e.s sont pris.e.s en compte. Parce que oui, parfois, on gagne et il est urgent de s’en rappeler ! 

Irène Behar Irène Behar

Brasília Teimosa, la communauté têtue de Recife

Occupée depuis les années 1950 comme une zone informelle de palafitas (maisons sur pilotis en portugais) en bord de mer, la communauté de Brasília Teimosa a longtemps vécu dans la fragilité et l’incertitude juridique. Face aux expulsions et aux menaces foncières, la ténacité de ses habitant·es est devenue légendaire, au point de donner le nom de Teimosa à la favela, « la têtue » ou l’ « obstinée ».

 

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Adèle Lepage Adèle Lepage

Berlin : le jour où la ville a dit non au logement financiarisé

Dans une ville livrée à la spéculation après la vente de son parc social, les Berlinois·es ont dit stop. Leur référendum pour exproprier les grands investisseurs immobiliers marque une rupture avec la financiarisation du logement et ouvre une brèche vers une autre manière d’habiter la ville : collective, politique et juste.

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Adèle Lepage Adèle Lepage

Marseille, la friche Louis Armand: les habitant.e.s prennent leur place

En 2018, un projet de clinique privée à Saint-Barnabé, dans le 12ᵉ arrondissement de Marseille, a cristallisé une opposition citoyenne exemplaire. Face à ce projet jugé opaque et imposé, les habitant.e.s se sont organisé.e.s en collectif et, grâce à leur mobilisation, ont réussi à se faire entendre.

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Irène Behar Irène Behar

Hambourg : Park Fiction, un parc né d’une fiction collective

À Hambourg, au milieu des années 1990, un projet de front de mer devait remplacer les friches portuaires par des immeubles de standing, dans le quartier populaire de Sankt Pauli. Mais les habitant·es, qui voulaient garder la vue sur le fleuve, un espace de liberté et un lieu de vie, s’y sont opposé.e.s.

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